Aux États-Unis, un mouvement pronataliste distinct commence à gagner en popularité, soutenu par certains des plus grands noms de la Silicon Valley, tels qu’Elon Musk. Loin d’être simplement une lutte pour la natalité, ce mouvement intègre des technologies avancées pour influencer la sélection génétique dès la conception. Le concept est autant fascinant que controversé : rep peupler la Terre, et surtout l’Amérique, avec une progéniture technologiquement et génétiquement choisie, privilégiant certaines caractéristiques jugées désirables.

La philosophie derrière le mouvement pronataliste

Elon Musk, personnalité emblématique de l’innovation technologique, est réputé pour sa promotion d’une politique de reproduction en série. Géniteur de nombreux enfants, il préconise une multiplication des gènes pour perpétuer des esprits brillants. Le mouvement pronataliste qu’il soutient milite pour augmenter le taux de fertilité, mais avec une orientation particulière : encourager la naissance des enfants dans des groupes ethniques et nationaux spécifiques, confectionnés selon des critères rigoureux.

Simone et Malcolm Collins, figures de proue de ce mouvement, appliquent ces principes à leur propre vie. Simone, par exemple, recourt à la fécondation in vitro, organisant des grossesses de façon systématique et périodique. La raison principale étant de pouvoir effectuer un test préimplantatoire sur les embryons, attribuant à chacun un score basé sur une évaluation génétique. Cette évaluation prendrait en compte non seulement l’intelligence hypothétique du futur enfant mais aussi des indicateurs de santé potentiels.

Les enjeux du dépistage génétique

Aux États-Unis, le dépistage génétique préimplantatoire manque de régulation stricte comparée à l’Europe, offrant ainsi aux parents la possibilité de choisir des embryons en fonction de critères complexes. Dans ce contexte, la fécondation assistée n’a pas pour objectif de surmonter l’infertilité, mais plutôt d’effectuer une sélection génétique optimisée. Cette tendance soulève des questions éthiques substantielles, notamment concernant la diversité génétique et les risques de discrimination.

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Les enfants, produits de ces procédures, sont supposés incarner un avenir humain intellectuellement et socialement avancé, un objectif résonnant avec les idéologies de sélection naturelle avancées. Cependant, ces initiatives privent le processus de procréation de ses aspects émotionnels et affectifs traditionnels, ce qui incite certaines organisations conservatrices à s’en éloigner.

Conséquences sociales et économiques

Musk et d’autres leaders du secteur, tels que le cofondateur de Skype Jaan Tallinn, imaginent un futur peuplé d’humains plus résistants face à l’accélération de l’intelligence artificielle. La crainte est qu’une natalité en déclin couplée à une hypertrophie de l’intelligence artificielle pourrait reléguer l’humanité à une position subalterne, livrée à la merci de machines plus intelligentes.

Mais au-delà de la survie de l’espèce humaine intelligente, Musk entrevoit un bassin de main d’œuvre pour ses entreprises. C’est une perspective purement utilitaire de la reproduction, réduisant les individus à leur potentiel économique futur.

Cette vision ignoble de l’avenir replace la responsabilité de la reproduction dans une perspective purement technique, alimentée par les ambitions des géants de la technologie qui aspirent à remodeler le paysage démographique mondial. Autant dire que cette approche, jugée impersonnelle et déshumanisante par de nombreux critiques, invite à une réflexion plus profonde sur la direction que prendra l’humanité dans les décennies à venir.

By Octave